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Un ami qui vous veut du bien


poèmes épiques

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poèmes épiques



Ode aux volatiles I

Les yeux or
percent les nuages noirs
Les mots morts
jettent une regard soir


Presse le pas clair
et cesse de croire crasse
aux yeux violons loins
aux jeux violons d'ingres


Les larmes misère errent
aux visages a crevasses
Tous les discours foins
sont des leurres sereins
qui finissent : qui t'effacent


Ainsi,
A vivre déjà mort
tu éteint les tiens
tu cesses les clartés
et tu crève déféqué


Alors tant qu'à faire
mort déjà enterré
Prend ta tête, décérébré
et coupe la net, objet inerte.




Ode aux volatiles II

Le volatile mange beaucoup.
Le volatile ne mange pas bien.

Le volatile chie des crottes rondes
Pour que choient les gens honnêtes

Le volatile empiète et cogne,
et dans sa tête geignent deux neurones.

Le volatile écoute ses chefs
boit leurs paroles vante leurs griefs.

...Et celà l'insupporte
d'incomprendre ses pairs

Le volatile émet des bruits sourds
Pour éviter que l'on perce
l'indigence des propos fourbes
qui d'à propos n'en sont guère.

Un poulet pas sorti du four
Est un poulet indigeste
Un bon *** est un *** mort
c'est au cimetière qu'il paie ses dettes







2 poésies
Speranza per un bambino

Che egli sia diverso da noi
Che non abbia genitori né figli né famiglia
né maestri né discepoli
né casa né rifugio.
Che non incontri Conquistatori né Condottieri
E neppure Santi.
Che non conosca Legge né Ordine
né Patria né Religione.
Che non abbia ricchezza né povertà
né sucesso
e che non provi mai l'amarezza della
vittoria
né il rancore della sconfitta
e nemmeno l'illusione della pace.
Che tutti gli uomini siano per lui padre
e madre e figlio
Che la mente sia il suo maestro
ed egli stesso il suo discepolo.
Che il cielo e la terra siano per lui
casa e patria e chiesa.
Che il suo ordine sia la fermezza
e la benevolenza la sua legge.
Che l'imaginazione e il coraggio siano
la sua richezza
e il suo potere.
Che non lasci cadere mai la sua spada
e che la lotta sia per lui vittoria e sconfitta.
Che la gioia dell'attimo presente
sia per lui vita e morte.
Che egli non sia come noi
e che possa credere,
almeno lui,
in un mondo nuovo.

Roberto denti

La mia fatica e mortale

Pure, amica è la notte
benché non lo sembri,
se vinto dalla nausea
decidi di cambiar vita :
tanto quanto è amaro
il risveglio matutino,
quando ti ritrovi
da capo, e ancor vivo.
Ma un uomo ragionevole
è incredibile che si perda
tutto il giorno a rimestare
cisi nella merda.

Michele Luciano Straniero

Ses poésies à Buen Diaz

Il n’est pas de fuites
Il n’est pas de refuges
Sommeil, alcools, drogues
Morts incertaines
Qui ne puissent,
Manœuvres dilatoires
Consoler.
Il faut du sang
De la cruauté de la vengeance.
Il me faut me venger
De moi.
Rite païen
Offrande de sois à moi
Exorcisme définitif,
Il est temps
Une fois pour toutes
De se terminer.



Où sont
Les douces musiques
Les lumières vives
Scintillements métaphysiques
Les effluves solaires…
Lavées de larmes
Dissoutes.
Le gris métallique
Chape de plomb
Non-être diffus
Interminable.
Langueur mélancolique
Une journée de pluie
Une vie
Tout est comme je le vois
Peut le voir
Gris oppressif.
Terreur obsessionnelle
D’un fond que l’on ne voit
Et qui jamais
Triste sursit
N’existe.
Ame vacante, inconsolable
Désagrégée aux vents du nord
Nausées douloureuses,
Mon sang est mon poison.



Une torture lancinante
Que l’abandon.
Douleur supportable
Durable.
Le poids latent, en son sein
Qui ne permet
De se hisser
De surnager
De s’arracher des griffes
De la détresse
De la mélancolie.
Prisonnier de sois
L’on se cogne
Se déchire la peau
L’on se blesse.
D’exister sur la brèche
Le fil du rasoir
L’infime qui sépare
Le tout du rien
Souhait d’anéantissement
Bulle d’obscurité
Corrosive
L’on s’use.
Je suis fatigué.
Je veux
Dormir.

Voici que le sommeil
Ce tyran
M’emporte
Peut-on rêver de rêver ?

Cela est, quoi qu’il en soit
Une mort douce
Doit-on se réveiller

Se réveiller,
Soit.
Encore
Mais pour être seul alors.
Pour rêver de la réalité
Jusqu'à ce que le sommeil
Ce tyran
M’emporte à nouveau
Demain,
Devra-t-on se réveiller
Encore ?



Te voilà absente
À nouveau.
Me voilà seul
Dans ta présence rêvée

La triste réalité des jours
Et des nuits
D’avant
D’après
De hier
De demain.

Enfin seul
Te voilà absente
Ne reviens jamais
Ou alors sur la pointe des pieds
Que l’on puisse se regarder. Doucement.
Même là, tu es absente
Diaphane
Belle comme l’aube nouvelle
De chaque instant
De l’existence que tu m’offres.
Les silences innombrables
Larmes du bonheur triste
Solitudes.
Sursit heureux, mélancolique
D’une vie de sang et de merde.

Qu’est il besoin de dormir
De s’alimenter
Tu occupes mes pensées tout entière
Tu les affines
Redoubles, intensifies
Elles seules me sustentent
Largement
Il y a pléthore.
La musique douce du bonheur
Comme un baiser tendre
Comme une nuque blanche
Comme une peau douce
L’effluve d’un passage
Vers un ailleurs.
Réalité solitaire, nocturne
Lumineuse

Flammèche vacillante d’une bougie
Qu’aucun souffle ne peut
Eteindre
La fumée d’une cigarette
Qui s’envole partout et nulle part
Libre
L’instant qui vaut une éternité
Un atroce mal de tête
Comme si la raison voulait l’emporter
Et qui jamais ne triomphe
La solitude
Heureuse,
Antichambre du bonheur,
Seuil des possibles.



REQUIEM

C’était le temps où ne souriait
Que le mort heureux de goûter la paix.
Comme une breloque inutile, Leningrad
Pendait aux murs de ses prisons,
Et le temps où, fous de douleur,
Marchaient déjà des régiments de condamnés,
Et les locomotives leur sifflaient
Le chant bref, des adieux.
Les étoiles de la mort se figeaient au ciel,
La Russie innocente se tordait
Sous les bottes sanglantes,
Sous les pneus des noirs »paniers à salades »

Ils t’ont emmené à l’aube
Je te suivais, comme on suit la levée du corps.
Dans la chambre obscure les enfants pleuraient.
Devant les icônes le cierge avait fondu.
Sur tes lèvres le froid d’autre médaille.
Je n’oublierais pas la sueur de la mort sur ton front.
Moi, comme les femmes des Sterlits,
Je hurlerais sous les tours du Kremlin.

« Poème d’Anna AKHMATOVA, victime du stalinisme, Moscou,1935 ».
Merci Ahmad habibi pour la contribution à l’élévation spirituelle de la
Caillera fepetestik.


  • pour les suites, et pour commencer :


  • ici les poésies optimistes : une aube

    et ici les poésies pessimistes : un crépuscule







    pourquoifaire


     

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